Mercredi 23 Mai
Sortie de 1/2 journée, le temps que tout le monde arrive et se mette en place pour ces quelques jours dans les Alpes de Haute-Provence.
Depuis Digne, montée par la route des Dourbes puis au virage 961m, on coupe à travers champ et troupeau pour rejoindre une magnifique zone en terre noire où se fraye un joli sentier.
Quelques passages techniques, un beau balcon et le sentier file dans les bois avec des pif-pafs appuyés, des zones humides et de bonnes grimpettes qui font mal aux jambes. David aura une crevaison heureuse qui va (temporairement) nous épargner de l’orage. Au croisement du Chemin de Feston, on rallonge la sortie par le sentier balcon versant Ouest qui est kiffant comme pas possible même s’il se présente à nous dans sa version la plus humide !
Retour par la route et les coupes terreuses qui permettent, parfois, de quitter le goudron.
Bonne mise en bouche et à l’apéro, aussi.
Parcours:
Jeudi 24 Mai
Sortie à la journée en suivant un best off des sentiers que j’avais composé l’année dernière avec les sentiers majeurs que sont les crêtes de Jean, , le ravin et marnes des Chauchets, Banastier et un final dantesque par la crête de la Lèche suivi du ravin de Flambard. Quel merveilleux programme que cet enchaînement de sentiers.
Chapeau à mes équipiers qui sont Dignes de ces Terres Noires et surtout d’avoir roulé, avec plus ou moins de succès, ces vertigineuses crêtes de Jean!
Sortie adrénaline à tous les étages. On entend encore le souffle de David qui se répercute en écho, par delà les forêts de la Haute Bléone …
On passe au centre ville de Digne, histoire de fêter cette belle journée. Pas de casse, pas de bobos mais des apéros !
Parcours:
Vendredi 25 Mai
Tous les protagonistes sont enfin arrivés et prêt à en découdre. Pour certains, c’est une totale découverte.
Sortie à la journée en suivant le topo Vttour du tour du Couard via le Pas de la Faye, la Barre du Vabre, le Pas d’Archail, le ravin et marnes des Chauchets, Banastier et un final dans l’Adret de Lescure. On ne repasse pas aux crêtes de Jean mais on va rouler le haut des Chauchets qui vaut aussi son explosion d’adrénaline dans les 2 passages courts mais péteux.
Les Chauchets deviennent un classique et ce tour, assez conséquent en efforts (en partie à cause du soleil et de la chaleur) n’est pas des plus reposant. Mais qui n’a pas roulé l’Adret de Lescure n’a jamais roulé les Terres Noires. Le sentier est nettement plus propre que dans mes souvenirs et ça filait grave dans ces virages relevés et belles marches où tout le monde sautillait, cheveux au vent, comme une chèvre espagnole (cabri olé)!
Les ruisseaux traversés (difficilement parfois) nous ont prodigués la fraîcheur attendue et permis le coup de pédale plus ardu.
Retour au camping, lavage des vélos et réhydratation au houblon avant un bel apéro sur la terrasse du cabanon.
Parcours:
Samedi 26 Mai
Sortie à la 1/2 journée, qui a été en fin de compte un 3/4 de journée mais sans ravito!
Le parcours proposé était plus long et beaucoup plus énergivore que prévu. Longue montée sur piste jusqu’au col de la Croix puis sentier en montagnes russes (plus montagne que russe d’ailleurs) jusqu’à l’aplomb de la Bigue. Ensuite très belle descente technique jusqu’à Courbons via la Clapière où on a enchaîné d’une traite (épuisante) la remontée sur le départ de la Baisse de Blanchard et son magnifique sentier typé enduro. Un must légèrement trop humide.
On aura bien entendu fait une halte à la dalle à Ammonites et prit le café au « Dé vert » à Robine sur Galabre. Merci Tricount 🙂
Comme c’est vraiment trop tôt pour l’apéro, chacun partira à ses obligations pour ce milieu d’après-midi. Je commence à somnoler et à amorcer la sieste crapuleuse quand Yoyo sonne à la porte. Il veut aller rouler les crêtes de Jean!
Bon, ben au boulot. Bébert propose gentiment de nous déposer au Villard ce qui nous permet d’éviter les 350m D+ sur route et de rentrer plus rapidement dans le vif du sujet. Les crêtes sont un moment intense pour mes 2 compagnons en « grande solitude passagère »!
Mais Yoyo et Alanz auront fait le Show, de haut en bas et j’entends encore leur souffle rauque et saccadé juste derrière ma nuque. Bravo mes cochons.
Plutôt que de refaire le ravin des Chauchets, je leur vends une descente Banastier-ravin de l’Areste qui démarre par une enfilade de virages en forêt à faire pâlir un crosseux en manque de relances et virages relevés puis, au découvert de la forêt, les strates nous dévoilent un itinéraire parfois erratique mais toujours borné par des cairns où les marches sont ponctuées par des sauts. Ou pas. Encore un bon moment de vtt.
Certes on rejoint la route à quelques kms du camping mais comme on n’a pas forcé en montée (sur route), le ratio dénivelé/plaisir reste jubilatoire pour nos petits mollets.
On peut rentrer heureux pour la douche et l’apéro avant de passer au resto et ses desserts.
Parcours:
En hommage à tous les « gués » traversés 🙂