Ou plutôt un Pas du Serpaton dans le sens inverse depuis Monestier.
Des pentes à plus de 35%, assis sur le Powerplay. Pas fait pour décoiffer vue l’allure mais pour saigner les cuisses. Le goût du sang dans la bouche aussi.
Par contre toute la portion en balcon après la sortie du Pas de Serpaton est magnifique. Je remonterai à pied jusqu’au gouffre du Roc de Cognière.
Descente au bord de falaise des Rochers des Côtes puis je récupère l’entée du sentier Maladray que je quitte rapidement pour un itinéraire indiqué par Ludwig.
Bien qu’il demande à être roulé/nettoyé, superbe monotrace qui donne une impression de seul au monde car on se sent oppressé par la falaise si proche et les immenses blocs posés de ci, de là. Ça ravine chaud, ici!
Les glissements de terrain des Chirouzes et des Gorges du Baconnet ne sont pas étrangers à cette impression non plus quand on voit leur cône de déjection depuis la vallée. Et puis rouler un nouvel itinéraire « sauvage » est toujours un grand moment intense. Enfin pour ma part.
Ça permet de passer de belles journées chargées en souvenirs.
Parcours:
Enivrante atmosphère, aujourd’hui, à l’image de Björk