Encore une sortie jouissive.
Le SRN ça nous gagne.
Nature sauvage où marquer sa trace en forêt sera notre seule quête de la journée.
Une belle trace sillonnant par monts et pas vaux, franchissant des clôtures, serpentant entre les arbres aux branches chargées et dégoulinantes, traversant et remontant un joli ravin, zigzagant dans la pente douce ensoleillée ou accrochant un joli bombé surmonté d’une cabane bien isolée. Ce mamelon aura, comme vous pouvez l’imaginer, toute la « splendeur » de notre langage avec des comparaisons « Rablaisiennes », aux jeux de mots aussi lourds que la légèreté de nos skis peautés phoqués. C’est sûr que les agélastes n’auraient pas été à la fête 🙂
On retrouve une belle trace en direction du refuge de la Molière, dans 40cm de poudreuse un peu densifiée, puis on opte pour la montée au Pas de Bellecombe. Direction plein sud, c’est la marque de fabrique de la crête de la Molière. Tout droit, ce qui nous permet de refaire nos traces dans une neige molle et portante, où chacun parfois, y va de sa bonne allure (joviale) mais personnelle (chacun sa trace).
La descente se précise, les peaux restent en place, même avec un arrêt au banc de la croix de Jaume. Vue splendide sur la région et les massifs alentours aux sommets bien enneigés.
On repart de plus belle mais sans forcer sur la vitesse de croisière – on a failli passer la nuit sur le banc de Jaume car il y en avait un qui devait faire du dépannage informatique mais heureusement, le manque de frontale nous a clairement décidé de ne pas attendre la nuit 🙂
Au bout du champ, on prend le petit chemin à gauche, avec une belle pente rapide, qui permet d’éviter la piste en contre-bas et surtout, après une traversée de clôture, de finir dans un champ bien enneigé à 50m de la voiture.
On arrive heureux et enchanté de cette belle journée pour notre petit sport en rando nordique.
Courte et passagère peur collective car tous les bars de Lans en Vercors sont fermés et heureusement, seule une petite guinguette sur St Nizier va nous dégoupiller un breuvage houblonné, brassé à Sassenage qui plus est !
Bon, c’était pas mal, hein !
Un revival quand voul’voul 🙂
Trace GPX :
Ayvri 3D scene :
Pas spécialement fan de Renaud, voire même, souvent, de tout ce qui chante français en général, une chanson m’est venue à l’esprit (petite exception ?) et qui finit par une histoire de caleçon long :
Et c’est sur cette fin pas drôle
Que s’termine ma chanson pas gaie
Pi si elle vous a pas plu
Vous savez où j’me la mets
T’t’façon, elle s’ra pas foutue
Elle s’ra au chaud, bien logée
Parce que maint’nant, ma culotte
J’vais t’dire, c’est un vrai juke-box
Tu mets dix balles, t’as quatre chansons
T’en as même une qu’a l’son long…